Actions humanitairesImpact

Interview de L’association pour le développement inclusif (A.D.I)

Depuis quand vous êtes au Burkina Faso ?

L’association pour le développement inclusif (A.D.I) est une association des personnes handicapées crée en novembre 2018 et reconnue officiellement le 20 avril 2021.

Quels sont vos domaines d’intervention ?

Les domaines d’intervention partent des objectifs que nous poursuivons mais om peut retenir notre domaine d’intervention est le social.

L’objectif global est de Promouvoir et Protéger les droits des personnes handicapées, notamment les femmes et les enfants handicapés au Burkina Faso.

L’objectif global se décline en quatre objectifs spécifiques qui sont :

  • Soutenir et accompagner la réinsertion socioéconomique des personnes handicapées par la promotion de la formation socioprofessionnelle.
  • Assurer la promotion et la protection des femmes et des enfants handicapés.
  • Promouvoir une éducation inclusive au profit des enfants et des adolescents handicapés. 
  • Lutter contre la mendicité des personnes handicapées par la création des activités génératrices de revenus.

Concrètement nous intervenons dans :

  • la formation professionnelle.
  • La promotion des droits des femmes et des enfants handicapés.
  • L’éducation inclusive et
  • La lutte contre la mendicité des personnes handicapées.

Avez-vous des partenariats avec d’autres structures ? où qui exercent dans les mêmes domaines que vous ?

Oui nous avons des partenaires qui exercent dans le même domaine : AMPO, ASMADE, ASMAE, MARIES STOP INTERNATIONAL…

Quelles sont les spécifiées de chaque domaine d’interventions ?

  • la formation professionnelle : formation de courte (savonnerie, cosmétique, coiffure, agroalimentaire…) et de longue durée (mécanique auto et moto, coupe couture, carrosserie et peinture, menuiserie métallique et bois…).
  • La promotion des droits des femmes et des enfants handicapés (plaidoyer, sensibilisation, soins et protège, mobilité, accompagnement psychosocial…)
  • L’éducation inclusive (scolarisation, suivi, plaidoyer…).
  • La lutte contre la mendicité des personnes handicapées (création des activités génératrices de revenus, accompagnement dans le montage et la gestion des microprojets de développement, formation des courte durée…)

Dans quel domaine avez-vous investi plus de moyens ?

Dans la formation de courte durée.

Avez-vous atteint les résultats escomptés ?

Oui nous avons des résultats. En effet, nous avons inscrit des enfants handicapés à l’école, 14 personnes handicapées ont eu des moyens de déplacement pour la seule année 2022.

Quelles sont les perspectives ?

  • le soutien et l’accompagnement à la réinsertion socioéconomique par la formation ;
  • Obtenir le fonctionnement normal du centre par son équipement en matériel de travail pour assurer la formation des personnes handicapées dans les domaines des métiers.
  • L’insertion des personnes handicapées dans les centres de formation et dans les ateliers.
  • la promotion et la protection des femmes et des enfants handicapés ;
  • Poursuivre les actions de formation et de sensibilisation dans les domaines de la santé des femmes et des enfants handicapés,
  • Mener des plaidoyers pour plus de respect et de  promotion des droits des femmes et des enfants handicapés.
  • la promotion d’une éducation inclusive au profit des enfants et des adolescents handicapés ;
  • Rechercher les partenaires qui vont nous accompagner dans la scolarisation des enfants et des adolescents handicapés.
  • Mener des actions visant la prise en compte des enfants handicapés dans les projets et programmes de développement aussi bien par les pouvoirs publics que les partenaires au développement.
  • Etablir une cartographie des enfants handicapés et des enfants des personnes handicapés vivant dans les sites des déplacés internes en vue de les prendre ne compte pour l’année scolaire prochaine.
  • la lutte contre la mendicité des personnes handicapées ;
  • Initier et mettre en œuvre des projets générateurs de revenus pour aider les bénéficiaires à devenir autonomes. Ces projets visent tous les domaines comme l’artisanat (saponification, tissage des lits picots, fabrication des produits cosmétiques…), l’élevage (de volaille, des petits ruminants), de petit commerce surtout pour les femmes handicapées.
  • Soutenir et accompagner les personnes handicapés dans les sites des déplacés internes 

Quelles sont vos priorités actuellement ?

  • Equiper notre centre de formation
  • Acquérir les  moyens de déplacement pour l’association : motos, taxi motos, voiture.
  • Acquérir un siège pour l’association

Est-ce que vous arrivez à travailler dans ce contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ?

Oui nous arrivons à travailler sans problème vu que nos actions sont pour le moment concentrées dans la région du centre

Un commentaire

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