Santé & Education

Journée mondiale du Pied Bot

Journée mondiale du Pied Bot

Le centre médical protestant SCHIPHRA et HOPE WALKS volent au secours des enfants atteints du Pied Bot.

Chaque 3 juin est consacré « journée internationale du pied bot ». Au Burkina Faso le 3 juin 2024 marque la date d’anniversaire de cette célébration. Pour le programme pied bot initié par le centre médical PROTESTANT SCHIPHRA en partenariat avec Hope Walks, cette journée est dédiée à la sensibilisation, à l’information et au traitement en faveur des enfants atteints de ce mal. A cette occasion des entreprises notamment NIFRI lunetterie, KEREN COMMUNICATION, CORIS BANK INTERNATIONAL accueillent ce noble combat et n’ont ménagé aucun effort pour apporter leur soutien afin d’éradiquer ce mal.

Cette maladie est une malformation congénitale caractérisée par une rotation du pied vers l’intérieur et vers le bas connu sous le nom de Pied bot Varus Equin Congénital. Au Burkina Faso, ce sont 1000 enfants par an qui sont affectés par cette malformation.  En cas de non traitement du Pied BOT, celui-ci peut provoquer un handicap grave et permanent, des problèmes de peau (ulcères), des douleurs, l’impossibilité de porter des chaussures, des difficultés à marcher.

Mis en place depuis le 1 er décembre 2017, le partenariat né entre l’Hôpital SCHIPHRA et HOPE WALKS a abouti à l’implémentation du programme Pied BOT au Burkina dans le but de détecter et traiter gratuitement les enfants qui naissent chaque année avec cette malformation congénitale.

Ce programme a pour objectif de libérer les enfants et leurs familles du fardeau physique, émotionnel et économique du Pied Bot congénital en associant un traitement de qualité à des soins empreints de compassion. Selon le docteur FAYCAL OUBDA : « ce programme a connu à ces débuts une prise en charge de 10 enfants mais à ce jour plus de 1300 enfants ont été traités et guéris. Le traitement, qui, à la base est très coûteux et estimé par an à 250 000 F CFA est pris en charge grâce au partenariat établi par l’hôpital SCHIPHRA et les partenaires financiers tels que Hope Walks, Humanité & Inclusion, CBM et bien d’autres ».

Dr. OUBDA B. A. K. Faïçal, Manager du Programme Pied Bot au Burkina Faso (au micro)

A l’occasion de cette journée, des parents ayants vécu l’expérience du Pied BOT avec leurs enfants ont témoigné leur mésaventure. Ils ont aussi manifesté visiblement leur joie à l’endroit du programme qui vient à point nommé les soulager définitivement. Pour madame Darga Pelagie : « grâce au programme son enfant a retrouvé l’usage de ses pieds et c’est ainsi un sentiment de gratitude qui l’anime à l’endroit de l’Hôpital SCHIPHRA et ses partenaires.

Madame DARGA Pélagie, bénéficiaire témoignant la guérison de son enfant du Pied Bot 

Néanmoins très peu de parent arrivent à se rendre compte de cette malformation congénitale chez leurs enfants à la naissance. Il est donc nécessaire à travers ces témoignages de mettre en exergue l’importance de la sensibilisation pour ces parents, selon le DR OUBDA : « c’est aussi l’occasion de sensibiliser à travers la presse que le Pied Bot se soigne et n’est pas une malédiction ».

Ce programme est reparti au Burkina Faso dans 8 centres de traitement notamment :

-L’hôpital SCHIPHRA de Ouagadougou

-Le centre Medico chirurgical Morija de Kaya

-Le centre hospitalier régional de Tenkodogo

-Le centre espoir de Fada

-Le centre Yik –N- kene de Koudougou

-Le Centre Medico chirurgical pédiatrique Persis de Ouahigouya

-LE CHR de Ziniare

A cette journée la troupe Baboanga était présente pour apporter de la couleur et de l’émotion au public.

En rappel, chaque année près de 200 000 enfants naissent avec le Pied Bot dont 90% sont visibles dans des pays à revenu faible ou intermédiaire où le traitement est peu accessible.

Ces enfants finissent par grandir avec ce handicap et sont souvent confrontés à l’invalidité à la douleur à la stigmatisation et à l’exclusion. Appel est donc fait à toutes ces bonnes volontés qui pourraient soutenir le programme Pied Bot à travers des dons de quelque nature que ce soit.

Faridatou E. BANCE / ONG Actu

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